Taux d’équipements détails
1. Ensemble des équipements : nombre et taux d’équipement pour 10 000 habitants
1.1. Niveau national
Nombre d’équipements (champ complet)
- 182 679 équipements en France (métropole + DROM)
- 178 496 équipements en France métropolitaine
Nombre d’habitants
- 67 664 570 habitants en France (métropole + DROM, y compris Mayotte dont la population la plus récente est celle de 2017)
- 65 505 213 habitants en France métropolitaine
Nombre d’équipement pour 10 000 habitants (champ complet)
- 27,0 en France (métropole + DROM)
- 27,2 en France métropolitaine
1.2. Niveau régional
Les régions aux nombres d’équipements pour 10 000 habitants les plus élevés sont :
- Bourgogne Franche-Comté : 37,4 équip. / 10 000 habitants
- Grand Est : 34,9 équip. / 10 000 habitants
- Centre-Val-de-Loire : 34,6 équip. / 10 000 habitants
Les régions aux nombres d’équipements pour 10 000 habitants les plus faibles en France (métropole + DROM) sont :
- Mayotte : 12,2 équip. / 10 000 habitants
- Île-de-France : 13,5 équip. / 10 000 habitants
- Guyane : 17,9 équip. / 10 000 habitants
En excluant les DROM :
- Île-de-France : 13,5 équip. / 10 000 habitants
- Provence-Alpes-Côte d’Azur : 20,0 équip. / 10 000 habitants
- Corse : 21,5 équip. / 10 000 habitants
1.3. Niveau départemental
Les deux départements qui se démarquent par des taux d’équipements pour 10 000 habitants beaucoup plus élevés sont : - les Hautes-Alpes, avec 84,1 équip. / 10 000 habitants ; - la Lozère, avec 65,2 équip. / 10 000 habitants.
Les départements qui se démarquent par des taux d’équipements pour 10 000 habitants beaucoup plus faibles sont tous en Île-de-France: - les Hauts-de-Seine, avec 11,5 équip. / 10 000 habitants ; - le Val-de-Marne, avec 11,4 équip. / 10 000 habitants ; - la Seine-Saint-Denis, avec 10,2 équip. / 10 000 habitants ; - et surtout Paris, avec 7,5 équip. / 10 000 habitants.
Parmi les régions ayant les taux les plus élevés, les départements les moins peuplés sont ceux avec les taux les plus élevés :
- En région Grand Est : la Haute-Marne avec 52,7 équip. / 10 000 habitants
- En Centre-Val-de-Loire : l’Indre avec 54,3 équip. / 10 000 habitants
- En Bourgogne-Franche-Comté : la Haute-Saône avec 52,4 équip. / 10 000 habitants
Parmi les régions ayant les taux les plus faibles, les départements les plus peuplés sont ceux avec les taux les plus faibles :
- En région Île-de-France : Paris avec 7,5 équip. / 10 000 habitants
- En région Provence-Alpes-Côtes d’Azur : les Bouches-du-Rhône avec 15,1 équip. / 10 000 habitants
La Provence-Alpes-Côte d’Azur présente des disparités significatives, avec des départements comme les Hautes-Alpes ayant un très fort nombre d’équipements pour 10 000 habitants (84,1), tandis que les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes ont un beaucoup plus faible nombre d’équipements pour 10 000 habitants (resp. 15,1 et 15,4).
Les départements ayant les nombres d’équipements pour 10 000 habitants les plus élevés sont aussi les plus ruraux :
- Hautes-Alpes (84,1)
- Lozère (65,2)
- Creuse (55,0)
- Indre (54,3)
- Gers (53,2)
- Haute-Marne (52,7)
- Haute-Saône (52,4)
- Ariège (51,6)
- Mayenne (49,7)
- Cantal (48,7)
- Lot (48,6)
Cela indique un bon niveau de service local malgré une population moins dense.
1.4. Niveau AAV
L’analyse par AAV montre une disparité notable entre les zones urbaines et rurales en termes de disponibilité d’équipements sportifs par habitant. Les zones rurales, malgré une population plus faible, ont un taux d’équipements plus élevé, ce qui peut s’expliquer par un besoin de compenser les distances et l’isolement géographique. En revanche, les zones urbaines, avec des populations plus denses, présentent des taux plus bas.
1.4.1. Rural / Urbain
Répartition des équipements par TYPO_RURAL_PERIURBAIN :
- Les zones rurales, qu’elles soient périurbaines ou non périurbaines, ont un taux d’équipements sportifs par habitant significativement plus élevé que les zones urbaines.
- Les zones rurales non périurbaines ont le taux le plus élevé (48.62 équipements pour 10 000 habitants), indiquant une meilleure couverture relative en équipements sportifs malgré une population probablement plus faible.
1.4.2. Typologie AAV
Répartition des équipements par LIB_TYPO_AAV2020 :
- Les communes hors attraction des villes affichent le taux d’équipements sportifs le plus élevé (51.38), ce qui peut s’expliquer par une moindre concentration démographique.
- Les communes de la couronne ont également un taux élevé, reflétant leur proximité avec des centres urbains tout en ayant une densité de population modérée.
- Les communes-centres et autres communes du pôle principal ont des taux plus bas, indiquant une possible sous-densité d’équipements sportifs par rapport à leur population.
1.4.3. Typologie Densité
Répartition des équipements par LIB_TYPO_DENSITE :
- Les zones rurales, particulièrement celles à habitat dispersé et très dispersé, possèdent les taux d’équipements sportifs les plus élevés (46.05 et 49.30 respectivement), ce qui compense l’isolement géographique par une meilleure couverture en infrastructures.
- Les grands centres urbains ont le taux le plus bas (14.41), probablement dû à une population dense et une répartition différente des infrastructures sportives.
- Les petites villes et bourgs ruraux montrent des taux intermédiaires, suggérant une bonne répartition d’équipements sportifs par habitant.
1.5. Niveau EPCI
L’analyse de la répartition des équipements sportifs selon l’indicateur de dominante EPCI et la nature des EPCI révèle des différences significatives :
- Rural vs. Urbain : Les zones rurales, qu’elles soient autonomes ou sous influence, bénéficient d’une densité d’équipements sportifs plus élevée par rapport aux zones urbaines. Cela montre un effort pour maintenir une accessibilité aux équipements sportifs même dans les régions moins peuplées.
- Types d’EPCI : Les Communautés de Communes (CC) ont une meilleure densité d’équipements sportifs par rapport aux Communautés d’Agglomération (CA), aux Communautés Urbaines (CU), et aux Métropoles (ME).
Globalement, les zones rurales disposent d’une densité plus élevée d’équipements sportifs par habitant, tandis que les zones urbaines, bien que possédant un nombre total plus élevé d’équipements, sont moins bien pourvues en termes de densité par habitant. Cela peut poser question quant à l’accessibilité aux infrastructures sportives dans les zones urbaines.
1.5.1. Rural / Urbain
Répartition des équipements par INDIC_DOMINANTE_EPCI :
NB : j’ai 732 équip. sans INDIC_DOMINANTE_EPCI
- Rural autonome : Ces zones ont une densité relativement élevée (46,1 équipements pour 10 000 habitants), indiquant une bonne accessibilité aux équipements sportifs.
- Rural sous influence : La densité est légèrement inférieure (38,5 équipements pour 10 000 habitants), ce qui peut refléter une certaine dépendance des zones rurales aux infrastructures des zones urbaines voisines.
- Urbain : Bien que le nombre d’équipements soit le plus élevé (95 492), la densité est la plus faible (20,9 équipements pour 10 000 habitants), ce qui est typique des zones urbaines où la population est plus dense et les espaces disponibles pour les infrastructures sportives sont plus limités.
1.5.2. Nature EPCI
Répartition des équipements par NATURE_EPCI :
NB : j’ai 732 équip. sans NATURE_EPCI
- Communauté de Communes (CC) : Ces zones ont une densité d’équipements sportifs relativement élevée (40,2 équipements pour 10 000 habitants), ce qui indique une bonne couverture des besoins sportifs des habitants.
- Communauté d’Agglomération (CA) et Communauté Urbaine (CU) : Ces zones présentent des densités assez similaires (26,6 et 25,7 équipements pour 10 000 habitants respectivement), montrant une offre sportive modérée.
- Métropole (ME) : La densité d’équipements sportifs est la plus faible (14,0 équipements pour 10 000 habitants), ce qui peut être dû à la forte densité de population et à la compétition pour l’espace urbain.
2. Répartition des équipements
2.1. Niveau national
Équipements les plus nombreux :
- Plateaux et terrains de jeux extérieurs : 28 827 équipements (16.15 %).
- Terrains de grands jeux : 25 850 équipements (14.48 %).
- Boulodromes : 21 188 équipements (11.87 %).
- Salles multisports (gymnases) : 15 874 équipements (8.89 %).
- Tennis : 15 531 équipements (8.70 %).
- Salles non spécialisées : 14 542 équipements (8.15 %).
Équipements les moins nombreux :
- Sports de glace : 171 équipements (0.10 %).
- Domaine skiable : 492 équipements (0.28 %).
- Terrain de golf : 842 équipements (0.47 %).
- Circuit / piste de sports mécaniques : 1 293 équipements (0.72 %).
Les équipements “courants” sont les suivants :
- Plateaux et terrains de jeux extérieurs
- Terrains de grands jeux
- Tennis
- Salles multisports (gymnases)
- Salles spécialisées
- Salles de remise en forme
- Bassin de natation
Ils représentent la majorité des infrastructures sportives, ce qui est attendu car ils incluent des installations sportives basiques et populaires nécessaires dans presque tous les territoires.
Les équipements “rares” sont :
- Domaine skiable
- Sports de glace
- Terrain de golf
Ils constituent une petite fraction du total, ce qui est logique étant donné que ces installations nécessitent des conditions spécifiques (climatiques, géographiques) et des investissements importants.
Les “autres” équipements englobent une variété d’équipements spécialisés, indiquant une diversité des sports pratiqués en France.
2.2. Niveau régional
Répartition des types d’équipements courants
Les plateaux et terrains de jeux extérieurs sont très répandus dans toutes les régions, en particulier en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) et en Île-de-France, où ils représentent une part importante des équipements disponibles (respectivement 18,7 % et 17,6 %).
Les terrains de grands jeux (comme les terrains de football, rugby, etc.) sont également courants dans presque toutes les régions, mais leur présence est proportionnellement plus faible en PACA et en Île-de-France.
Spécificités régionales
Corse : Les boulodromes sont rares en Corse (0,2 équip./10000 hab. contre 3,23 au niveau national), ce qui est notable pour un sport typiquement associé aux régions méridionales.
Auvergne-Rhône-Alpes : La région est la plus dotée en domaines skiables (48,0 % des régions), sports de glace (26,90 % des régions) et sites d’activités aériennes (25,3 % des régions). Cela correspond à la géographie montagneuse de la région et à sa réputation de destination pour les sports d’hiver et les activités aériennes.
Bretagne : La forte présence de sports nautiques (20,6 % des régions ; 1,59 équip./10000 hab. contre 0,4 au niveau national) reflète la proximité de la mer et l’importance des activités maritimes dans la région.
Île-de-France : La région est la plus dotée en salles de combat (17,0 % des régions). Elle est également bien dotée en salles spécialisées, salles de remise en forme et salles multisports (gymnases). La région la plus peuplée de France est celle qui a la plus forte proportion de salles de sports, ce qui reflète une demande élevée pour des installations couvertes polyvalentes et facilement accessibles dans un environnement urbain dense.
Nouvelle-Aquitaine : La région est notablement dotée en murs et frontons (34,7 % des régions). Les circuits et pistes de sports mécaniques (16,3 % des régions) y sont également très présents.
Hauts-de-France : La région est la plus dotée en pas de tir (17,1 % des régions).
Le pourcentage d’équipements rares est le plus élevé en Auvergne-Rhône-Alpes (1.77 %) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (1.70 %), ce qui peut être attribué aux domaines skiables dans ces régions montagneuses. Vient ensuite la Corse (1.21 %) ; cette proportion relativement élevée d’équipements rares, malgré une petite population, peut-être due à la popularité des sports nautiques et activités de plein air.
La proportion d’équipements courants est la plus forte en Corse (70.24 %), ce qui est notable compte tenu de la taille et de la population de l’île. Vient ensuite l’Île-de-France (66.82 %), ce qui est le reflet de la densité urbaine et des besoins en installations sportives basiques dans la région la plus peuplée de France.
3. Équipements courants : nombre et taux d’équipement pour 10 000 habitants
3.1. Niveau national
- Plateaux et terrains de jeux extérieurs et Terrains de grands jeux sont les plus nombreux, suggérant une priorité donnée aux équipements de plein air accessibles pour une large gamme de sports collectifs et individuels.
- Bassin de natation, Salles de remise en forme et Salles spécialisées ont les chiffres les plus bas, reflétant peut-être des coûts de construction et d’entretien plus élevés, ou une demande plus faible.
3.2. Niveau régional
Bassins de natation
- Corse (0.92/10 000 hab.) et Occitanie (0.80/10 000 hab.) affichent les taux les plus élevés de bassins de natation, suggérant une culture de la natation développée ou des politiques régionales favorisant la construction de ces équipements.
- Île-de-France (0.34/10 000 hab.) et Hauts-de-France (0.34/10 000 hab.) ont les taux les plus bas, probablement en raison de la forte densité urbaine qui limite l’espace disponible pour de tels équipements.
Tennis
- Occitanie (3.41/10 000 hab.), Bourgogne-Franche-Comté (3.40/10 000 hab.), Nouvelle-Aquitaine (3.40/10 000 hab.), et Centre-Val-de-Loire (3.36/10 000 hab.) montrent une forte infrastructure de terrains de tennis.
- Île-de-France (1.02/10 000 hab.), Provence-Alpes-Côte d’Azur (1.53/10 000 hab.), et Hauts-de-France (1.83/10 000 hab.) ont les taux les plus bas.
Plateaux et terrains de jeux extérieurs
- Bourgogne-Franche-Comté (6.37/10 000 hab.) affiche le taux le plus élevé, ce qui suggère une disponibilité accrue d’espaces ouverts pour des activités sportives en plein air.
- Île-de-France (2.38/10 000 hab.) a le taux le plus faible, probablement dû à la forte urbanisation et au manque de grands espaces ouverts.
Terrains de grands jeux
- Bourgogne-Franche-Comté (6.18/10 000 hab.) et Grand Est (6.09/10 000 hab.) se distinguent par leurs taux élevés.
- Île-de-France (1.24/10 000 hab.) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (2.04/10 000 hab.) ont des taux significativement plus bas.
Salles de remise en forme
- Bretagne (1.75/10 000 hab.) et Occitanie (1.72/10 000 hab.) ont les taux les plus élevés.
- Normandie (0.88/10 000 hab.) présente le taux le plus faible.
Salles multisports (gymnases)
- Bretagne (3.47/10 000 hab.) affiche le taux le plus élevé.
- Corse (0.95/10 000 hab.) a le taux le plus faible, ce qui pourrait être dû à une plus faible densité de population et à des priorités régionales différentes.
Salles spécialisées
- Pays de la Loire (1.93/10 000 hab.) et Bourgogne-Franche-Comté (1.84/10 000 hab.) montrent les taux les plus élevés.
- Île-de-France (1.31/10 000 hab.), Provence-Alpes-Côte d’Azur (1.34/10 000 hab.), et Centre-Val-de-Loire (1.37/10 000 hab.) ont les taux les plus bas.
3.3. Niveau départemental
Bassins de natation
- Hautes-Alpes (3.12/10 000 hab.) affiche le taux le plus élevé de bassins de natation.
- Seine-Saint-Denis (0.23/10 000 hab.) a le taux les plus bas.
Tennis
- Ariège (7.12/10 000 hab.) montre la plus forte infrastructure de terrains de tennis.
- Paris (0.37/10 000 hab.) et Seine-Saint-Denis (0.41/10 000 hab.) ont les taux les plus bas.
Plateaux et terrains de jeux extérieurs
- Hautes-Alpes (12.41/10 000 hab.) affiche le taux le plus élevé.
- Paris (1.15/10 000 hab.) a le taux le plus bas.
Terrains de grands jeux
- Haute-Marne (11.40/10 000 hab.) se distingue par son taux élevé.
- Paris (0.22/10 000 hab.) a le taux le plus bas.
Salles de remise en forme
- Hautes-Alpes (5.04/10 000 hab.) et Morbihan (4.27/10 000 hab.) ont les taux les plus élevés.
- Gironde (0.66/10 000 hab.), Corse-du-Sud (0.68/10 000 hab.) et Ain (0.69/10 000 hab.) présentent les taux les plus faibles.
Salles multisports (gymnases)
- Creuse (5.88/10 000 hab.) affiche le taux le plus élevé.
- Corse-du-Sud (0.86/10 000 hab.) a le taux le plus faible.
Salles spécialisées
- Hautes-Alpes (4.54/10 000 hab.) et Lozère (4.44/10 000 hab.) montrent les taux les plus élevés.
- Meuse (0.77/10 000 hab.) a le taux le plus faible.
Le département montagneux des Hautes-Alpes se distingue par une forte densité dans presque tous les types d’équipements sportifs, avec des taux élevés pour les bassins de natation, les plateaux et terrains de jeux extérieurs, les salles de remise en forme, et les salles spécialisées.
Les départements urbains Paris et Seine-Saint-Denis montrent les taux les plus bas dans plusieurs catégories d’équipements. La faible disponibilité des équipements pourrait refléter des défis liés à l’espace dans ces zones urbaines denses.
Les données révèlent une disparité départementale dans la répartition des équipements. Tandis que certains départements montrent une bonne couverture pour certains types d’équipements (comme l’Ariège pour les terrains de tennis et la Haute-Marne pour les terrains de grands jeux), d’autres présentent des taux beaucoup plus bas (comme la Gironde pour les salles de remise en forme et la Meuse pour les salles spécialisées). Cela met en évidence des inégalités dans l’accès aux infrastructures sportives à travers les différents départements.
3.4. Niveau AAV
Les équipements sportifs tels que les bassins de natation, les plateaux et terrains de jeux extérieurs, les terrains de grands jeux et les les terrains de tennis sont plus fréquents dans les zones rurales, particulièrement celles avec un habitat très dispersé.
Les zones urbaines, en revanche, ont une meilleure couverture en certains équipements comme les salles de remise en forme et les salles spécialisées.
Les communes éloignées des grands centres urbains (hors attraction des villes) présentent généralement une plus grande disponibilité de nombreux équipements sportifs, ce qui contraste avec les zones-centres urbaines et les communes d’attraction principale.
3.4.1. Rural / Urbain
Bassins de natation
Les zones rurales non périurbaines ont un taux beaucoup plus élevé de bassins de natation (1,39 bassins pour 10 000 habitants) que les zones rurales périurbaines et urbaines (resp. 0,51 et 0,45 bassins pour 10 000 habitants).
Plateaux et terrains de jeux extérieurs
Les zones urbaines (3,54 terrains pour 10 000 habitants) ont un taux beaucoup plus faible de plateaux et terrains de jeux extérieurs que les zones rurales périurbaines et non périurbaines (resp. 5,91 et 6,52 terrains pour 10 000 habitants)
Salles de remise en forme
Les rurales périurbaines (0,70 salles pour 10 000 habitants) ont un taux beaucoup plus faible de salles de remise en forme par habitant que les zones rurales non périurbaines et urbaines (resp. 1,17 et 1,44 salles pour 10 000 habitants)
Salles multisports (gymnases)
Les zones rurales non périurbaines ont le taux le plus élevé de salles multisports (2,85 salles pour 10 000 habitants), suivies par les zones urbaines (2,43 salles pour 10 000 habitants) et périurbaines (2,21 salles pour 10 000 habitants).
Salles spécialisées
Les zones rurales périurbaines ont un taux plus faible de salles spécialisées (1,19 salles pour 10 000 habitants) que les zones urbaines et rurales non périurbaines (resp. 1,66 et 1,73 salles pour 10 000 habitants).
Tennis
Les zones urbaines ont un taux beaucoup plus faible de terrains de tennis (1,22 terrains pour 10 000 habitants) que les zones rurales périurbaines et non périurbaines (resp. 4,14 et 5,52 terrains pour 10 000 habitants).
Terrains de grands jeux
Les zones urbaines ont un taux beaucoup plus faible de terrains de grands jeux (2,23 terrains pour 10 000 habitants) que les zones rurales périurbaines et non périurbaines (resp. 6,74 et 8,34 terrains pour 10 000 habitants).
3.4.2. Typologie AAV
Bassins de natation
Les communes hors attraction des villes ont un taux beaucoup plus élevé de bassins de natation (1,38 bassins pour 10 000 habitants) que les communes-centre, communes de la couronne, communes d’un pôle secondaire et autres communes du pôle principal (resp. 0,62, 0,52, 0,39 et 0,39 bassins pour 10 000 habitants).
Plateaux et terrains de jeux extérieurs
Les communes hors attraction des villes (6,55 terrains pour 10 000 habitants) sont celles qui ont le taux le plus élevé de plateaux et terrains de jeux extérieurs.
Salles de remise en forme
Les communes-centre (1,94 salles pour 10 000 habitants) sont celles qui ont le taux le plus élevé de salles de remise en forme.
Salles multisports (gymnases)
Pas de différences significatives.
Salles spécialisées
Les communes-centre (1,89 salles pour 10 000 habitants) sont celles qui ont le taux le plus élevé de salles spécialisées.
Tennis
Les communes hors attraction des villes sont celles qui ont le taux le plus élevé de terrains de tennis (6,16 terrains pour 10 000 habitants) ; elles sont suivies par les communes de la couronne (3,46 terrains pour 10 000 habitants). Les autres communes du pôle principal, les communes d’un pôle secondaire et les communes-centre ont un taux beaucoup plus faible de terrains de tennis (1 terrain pour 10 000 habitants).
Terrains de grands jeux
Les communes hors attraction des villes sont celles qui ont le taux le plus élevé de terrains de grands jeux (8,51 terrains pour 10 000 habitants) ; elles sont suivies par les communes de la couronne (5,61 terrains pour 10 000 habitants). Les communes-centre, les autres communes du pôle principal et les communes d’un pôle secondaire ont un taux beaucoup plus faible de terrains de grands jeux (resp. 2,16, 1,73 et 1,64 terrains pour 10 000 habitants).
3.4.3. Typologie Densité
Bassins de natation
Les zones rurales à habitat très dispersé sont celles qui ont le taux le plus élevé de bassins de natation (1,53 bassins pour 10 000 habitants).
Plateaux et terrains de jeux extérieurs
Les zones rurales à habitat dispersé et très dispersé (resp. 6,90 et 5,77 terrains pour 10 000 habitants) sont celles qui ont le taux le plus élevé de plateaux et terrains de jeux extérieurs. Les grands centres urbains sont les zones qui ont le taux le plus bas (2,83 terrains pour 10 000 habitants)
Salles de remise en forme
Pas de différences significatives.
Salles multisports (gymnases)
Pas de différences significatives.
Salles spécialisées
Pas de différences significatives.
Tennis
Les zones rurales à habitat très dispersé sont celles qui ont le taux le plus élevé de terrains de tennis (7 terrains pour 10 000 habitants).
Terrains de grands jeux
Les zones rurales à habitat très dispersé, à habitat dispersé, et les bourgs ruraux sont celles qui ont le taux le plus élevé de terrains de grands jeux (resp. 9,18, 8,66 et 6 terrains pour 10 000 habitants).
3.5. Niveau EPCI
3.5.1. Rural / Urbain
Les zones rurales, en particulier les zones autonomes, disposent généralement d’un meilleur accès à un large éventail d’équipements sportifs tels que les bassins de natation, les plateaux et terrains de jeux extérieurs, les terrains de tennis et les terrains de grands jeux. En contraste, les zones urbaines, avec une densité de population plus élevée et des contraintes d’espace, présentent des taux plus faibles pour ces équipements.
Bassins de natation
Les zones rurales autonomes disposent du taux le plus élevé de bassins de natation (1,21 bassins pour 10 000 habitants). Les zones urbaines ont le taux le plus bas (0,42 bassins pour 10 000 habitants).
Plateaux et terrains de jeux extérieurs
Les zones rurales autonome et sous influence (resp. 6,27 et 5,86 terrains pour 10 000 habitants) sont celles qui ont le taux le plus élevé de plateaux et terrains de jeux extérieurs. Les zones urbaines ont le taux le plus bas (3,69 terrains pour 10 000 habitants).
Salles de remise en forme
Pas de différences significatives.
Salles multisports (gymnases)
Pas de différences significatives.
Salles spécialisées
Pas de différences significatives.
Tennis
Les zones rurales autonome et sous influence (resp. 5,00 et 3,74 terrains pour 10 000 habitants) sont celles qui ont le taux le plus élevé de terrains de tennis. Les zones urbaines ont le taux le plus bas (1,53 terrains pour 10 000 habitants).
Terrains de grands jeux
Les zones rurales autonome et sous influence (resp. 7,83 et 6,39 terrains pour 10 000 habitants) sont celles qui ont le taux le plus élevé de terrains de tennis. Les zones urbaines ont le taux le plus bas (2,61 terrains pour 10 000 habitants).
3.5.2. Nature EPCI
Les Communautés de Communes, souvent associées à des zones périurbaines ou rurales, affichent les taux les plus élevés pour plusieurs types d’équipements sportifs, ce qui indique une meilleure couverture dans ces régions comparées aux autres formes d’EPCI, comme les Métropoles. Cependant, la disponibilité des salles de remise en forme, des salles multisports (gymnases) et des salles spécialisées est relativement uniforme entre les différents types d’EPCI, suggérant que leur répartition n’est pas fortement influencée par la nature de l’EPCI.
Bassins de natation
Les Communautés de Communes (CC) sont les zones qui ont le taux le plus élevé de bassins de natation (0,95 bassins pour 10 000 habitants).
Plateaux et terrains de jeux extérieurs
Les Métropoles (ME) sont les zones qui ont le taux le plus faible de plateaux et terrains de jeux extérieurs (2,60 terrains pour 10 000 habitants).
Salles de remise en forme
Pas de différences significatives.
Salles multisports (gymnases)
Pas de différences significatives.
Salles spécialisées
Pas de différences significatives.
Tennis
Les Communautés de Communes (CC) sont les zones qui ont le taux le plus élevé de terrains de tennis (4,14 terrains pour 10 000 habitants).
Terrains de grands jeux
Les Communautés de Communes (CC) sont les zones qui ont le taux le plus élevé de terrains de grands jeux (6,62 terrains pour 10 000 habitants).
4. Diversité de l’offre
4.1. Niveau communal
Cette partie s’intéresse à la répartition des communes françaises en fonction du nombre de types d’équipements sportifs “courants” présents sur leur territoire.
36,6 % des communes n’ont aucun équipement “courant”.
Ainsi, une majorité relative des communes françaises ne disposent d’aucun des types d’équipements sportifs considérés comme courants. Cela peut être le cas dans des zones rurales ou moins peuplées où les investissements dans les infrastructures sportives sont plus limités.
Une grande partie des communes a un ou deux types d’équipements
- 19,8 % des communes ont un seul type d’équipement sportif courant.
- 15,6 % des communes ont deux types d’équipements sportifs courants.
Ainsi, environ 35,4 % des communes ont un ou deux types d’équipements sportifs courants, ce qui suggère que ces communes peuvent avoir des installations de base, mais pas une grande diversité d’équipements sportifs.
Diversité limitée dans les types d’équipements sportifs
À mesure que le nombre de types d’équipements sportifs augmente, le pourcentage de communes concernées diminue. Ainsi, seulement :
- 10,26 % des communes ont trois types d’équipements sportifs courants.
- 6,24 % en ont quatre.
- 4,64 % en ont cinq.
- 3,47 % en ont six.
- 3,40 % en ont sept.
Cela montre que très peu de communes offrent une grande diversité d’équipements sportifs courants. Les communes les mieux équipées (ayant six ou sept types d’équipements) représentent une très petite minorité, ce qui pourrait correspondre aux villes plus grandes ou mieux dotées en infrastructures.
La distribution indique une concentration des infrastructures sportives dans un nombre relativement restreint de communes. Les équipements sportifs semblent être inégalement répartis, avec une grande proportion de communes sous-équipées ou non équipées du tout.
- Accessibilité réduite au sport : Dans les communes sans équipements sportifs courants, l’accès des habitants à ces infrastructures est limité, ce qui peut affecter la pratique sportive locale.
- Inégalités territoriales : Cette répartition pourrait refléter des inégalités entre les zones rurales et urbaines, où les zones urbaines, généralement plus peuplées, pourraient être mieux équipées.